Objectif : Faire bouger les consciences et apporter des outils avec des propositions très concrètes de mise en œuvre.

Quels sont les indicateurs complémentaires à créer pour mesurer les Transitions ? Quels sont les bons caps et les bonnes manières de mesurer les avancées ? Et quels sont ceux qui ne sont plus utiles?

 

Etat des lieux rapide :

  • Besoin : Célébrer les victoires et les avancées ! Ces dernières années, certaines étapes représentent de grands succès pour la société et demain !

La COP21 par exemple, ou bien certains responsables d’entreprises qui travaillent ardemment sur ces thématiques…

Nécessité : Tout reste à faire pour atteindre la limite des 1.5°C à 2°C du réchauffement climatique. Aucun scénario unique n’est possible.

Les trajectoires actuelles sont plutôt de l’ordre des 5°C si on continue comme ça. Le GIEC estime le coût des investissements à faire pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à environ 2 400 milliards de dollars par an entre 2016 et 2035, soit 2,5 % du PIB mondial.

  • 3 sujets clefs pour y arriver :
    • La créativité à développer ensemble avec le souci de l’innovation pour être à la hauteur des changements à opérer.
    • Pour cela, il faut passer du logiciel « ego-compétitif » au logiciel « alter-coopératif ».
    • Se réapproprier le temps, en faire un allié. La transformation prend du temps, pour autant l’urgence climatique est bien là. Quels compromis, quels arbitrages, dans quel cadre ?

 

Repères :

  • L’entreprise n’est-elle pas un projet collectif qui doit être financé au moyen du profit ? Pourquoi ne pas s’assurer que ce projet collectif est compatible avec l’intérêt général?
  • Les actionnaires possèdent des parts d’une société commerciale, ils ne sont absolument pas « propriétaire » des entreprises. N’oublions pas qu’en droit français comme en droit américain, l’entreprise n’est pas définie.
  • Essayer de faire bouger les choses quand on conjugue les efforts permet de démultiplier les marges de manœuvre et les espaces des potentiels.
  • Tendre vers plus de démocratie au travail : comment faire ? Créer des instances de délibérations plus larges qui impliquent les différentes fonctions concernées.
  • Les partie-prenantes de la société sont avant tout des humains qui ont besoin de cohérence et de sens pour fonctionner.
  • Le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) propose un nouvel indice expérimental du progrès humain (IDH ajusté aux pressions planétaires — ou IDHP) tenant compte des émissions de CO2 et de l’empreinte matérielle des pays. « Un très haut niveau de développement humain […] exerce une pression énorme sur la planète. […] Nous pourrions être 1ère génération à corriger cette situation. C’est la prochaine étape critique du développement humain ».

 

Cette vision 360° transversale et pluridisciplinaire défendue par Horizon Transition, c’est aussi un corpus méthodologique :

  • Nécessité de créer et nourrir des interactions à différents niveaux et de diversifier les approches (psychologie, économie, sociologie, anthropologie) pour mieux appréhender les ressorts et les limites inhérentes.
  • Nécessité d’appréhender le temps différemment – Les échelles de mesures doivent s’adapter aux besoins donc se rallonger dans certains cas et se raccourcir drastiquement dans d’autres cas.
  • Nécessité de renforcer la capitalisation des expériences accumulées sur les projets pour gagner en efficacité, améliorer la pertinence des projets ou des mesures à mettre en œuvre.
  • Nécessité d’appréhender les marges de manœuvre que les réalités climatiques posent dans une perspective de changement.
  • Nécessité d’évaluer précisément la pertinence relative de tel ou tel outil selon la situation des publics visés.
  • Nécessité de combiner des savoirs non seulement opérationnels (comment faire) mais aussi stratégiques (pourquoi cette action, à cet endroit, à ce moment-là).
  • Nécessité de favoriser une approche globale et systémique des problèmes, combinée à une approche transversale et intégrative.

 

Réchauffement climatique : quels impacts sur la vie ?

  • Aujourd’hui, 500 millions de personnes vivent dans des zones touchées par la désertification.
  • Aujourd’hui, plus de 600 millions de personnes vivent dans des zones menacées.
  • Risque élevé de pénurie d’eau, de perte de sécurité alimentaire et de dégradation des terres.
  • Les experts mondiaux alertent sur le risque d’augmentation de l’incidence de maladies infectieuses de type zoonose (bactériennes et virales).

 

Vers une conception systémique de la vie et de l’intégration des humains dans leur environnement !

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